FR Ils sont là — en grand nombre même — mais on ne les remarque pas tout de suite. Puis l’un d’eux attire l’attention. Un point rouge, rond, situé à deux mètres de hauteur. Et c’est alors que vous commencez votre quête. Dix mètres plus loin, vous en repérez un autre, puis encore un, et un autre encore. Au début, vous n’y faisiez pas attention, mais maintenant, vous avez peur d’en manquer un. Mais que signifient-ils ? À l’office de tourisme, personne n’en sait rien. La police non plus. La seule chose que tout le monde constate, c’est leur emplacement : tous les points se trouvent sur des bâtiments délabrés. Certains disent qu’un architecte est à l’origine de ces points, pour dénoncer la vacance des logements à Bruxelles. Quoi qu’il en soit, d’ici quelques semaines, les premières pluies d’automne effaceront les « points concombres ».
Peter Janssens
NL
Ze zijn er — massaal zelfs — maar je ziet ze eerst niet. Dan trekt er een de aandacht. Een rode, ronde stip op twee meter hoogte. En dan ben je vertrokken. Tien meter verder merk je er weer een op, en nog een, en weer een. Eerst sloeg je er geen acht op, nu ben je bang er eentje over te slaan. Maar wat stellen ze voor? Op het toeristisch bureau weten ze van niets. De politie ook niet. Het enige wat ze allemaal vaststellen is de locatie: alle stippen hangen op verkrotte woningen. Sommige tongen beweren dat er een architect achter steekt, die de leegstand in Brussel aan de kaak wil stellen. Hoe dan ook, over een paar weken spoelt de eerste herfstregen de „komkommer-stippen" weg.
Peter Janssens
